Depuis 2025, n’importe qui dans le monde peut visiter le Mémorial de la Shoah, sans se déplacer. Une simple connexion internet suffit. Grâce à une visite virtuelle immersive conçue avec soin, ce lieu de mémoire devient accessible à toutes et tous, qu’ils soient enseignants, élèves, passionnés d’histoire ou simples curieux.
À travers ce projet, Aggelos a mis son savoir-faire au service d’une mission essentielle : permettre à chacun de se confronter à l’histoire et de s’inscrire dans une dynamique de mémoire partagée.
Un devoir de mémoire élargi grâce à la technologie immersive
Le Mémorial de la Shoah, situé dans le 4ᵉ arrondissement de Paris, regroupe plusieurs espaces emblématiques : le mur des noms, le mur des justes, la crypte, les archives, la bibliothèque. Il s’inscrit dans une dynamique plus large, avec d’autres lieux comme Drancy ou Clermont-Ferrand.
Avec cette visite virtuelle, l’enjeu était clair : faire vivre ces lieux à distance. Pour les publics scolaires comme pour les visiteurs internationaux, pour ceux qui ne peuvent se déplacer comme pour ceux qui préparent une visite physique, la virtualisation du Mémorial est un outil précieux.
Une scénographie numérique pensée avec les historiens
Comme pour une exposition, la construction du parcours repose sur une collaboration étroite avec des experts : historiens, responsables du Mémorial, enseignants. Ensemble, nous avons sélectionné des POI (les points d’intérêt) cohérents, pertinents, pédagogiques. Pas question de noyer l’utilisateur dans une profusion d’informations : chaque étape du parcours est pensée pour apporter du sens.
Textes, archives, photos d’époque, extraits audio et vidéo enrichissent la navigation et permettent une compréhension fine des lieux et des événements.
Une captation exigeante et respectueuse
Pour cette visite virtuelle du Mémorial de la Shoah, nous avons mobilisé une technologie de captation 360° haute précision, avec des caméras 6 x 60°. Chaque station est pensée pour embrasser l’environnement tout en respectant la solennité du lieu. Les repérages en amont, la préparation rigoureuse, la connaissance des contraintes muséographiques ont permis un tournage fluide, en une seule journée.
L’émotion reste présente. Devant la flamme du souvenir ou face au wagon de la déportation à Drancy, impossible de ne pas ressentir le poids de l’histoire. Rendre cela visible, accessible, partageable, c’est aussi cela, le sens de notre métier.
De l’expérience à l’engagement
Chez Aggelos, nous croyons à la force de la transmission, à la puissance du sensible, à l’importance de ne jamais laisser s’éteindre les récits fondamentaux. Participer à ce projet, c’était mettre nos compétences au service d’une cause essentielle : celle de la mémoire, de l’histoire, du devoir de vigilance. Nous aimons ces projets parce qu’ils ont du sens.
- Parce qu’ils nous amènent à collaborer avec des historiens, des médiateurs, des enseignants, des survivants parfois.
- Parce qu’ils nous challengent : comment toucher sans simplifier ? comment faire comprendre sans trahir ? comment transmettre sans figer ?
- Créer une visite virtuelle pour le Mémorial de la Shoah, c’était tout cela à la fois. Et c’est pour cela que nous avons beaucoup aimé déployer cette mission.
Une envie de faire vivre la mémoire, autrement
Nous réalisons des visites virtuelles pour des musées, des sites patrimoniaux inaccessibles, des ateliers d’artisans, des lieux sensibles (industrie, santé, artisanat d’art). Ce sont autant d’occasions de valoriser un savoir, une histoire, un engagement.
Mais c’est aussi parce que nous croyons profondément que le numérique peut servir des causes de fond, lorsqu’il est mis au service de l’émotion, du savoir, de l’expérience humaine. La mémoire a besoin de lieux. Elle a aussi besoin de langages nouveaux pour toucher les générations d’aujourd’hui. Nos métiers peuvent contribuer à cela, avec humilité et engagement.
Et si cette visite en ligne permet, ne serait-ce qu’à un seul jeune, de mieux comprendre ce que fut la Shoah, alors notre travail a eu de l’utilité.