2ème édition du ReFashion Day avec l’Ecosphère Aggelos

Octobre 2022

Le 4 octobre dernier avait lieu le ReFashion Day organisé par WeDemain et ReFashion et accompagné par Triple C, de l’Ecosphère Aggelos dans sa dimension éditoriale, digitale et participative.

L’Ecosphère Aggelos à travers la marque Triple C, était mobilisée le 4 octobre dernier aux côtés des équipes de ReFashion et de WeDemain pour :

  • Préparation éditoriale main dans la main avec les équipes de WeDemain et de ReFashion.
  • Animation des échanges, conversations, débats et tables rondes durant toute la journée.

Cette journée était importante pour l’ensemble des parties prenantes de la filière Textile. Le moment de faire pause, de prendre le temps de regarder ailleurs, d’échanger sur ses bonnes pratiques et ses astuces entre acteurs d’une filière particulièrement montrée du doigt dans le cadre de la nécessaire transformation économique et écologique.

Des défis colossaux pour la filière

Les défis sont raides : matières premières, production, chaîne logistique, distribution mais aussi sur l’ensemble des étapes du cycle de vie d’un produit textile. Il en faut et il en faudra encore des journées d’échanges et d’éclairages, des webinaires et autres ateliers pour dépasser des blocages, accélérer la transformation et dynamiser une nouvelle approche du textile dans le monde !

Une journée placée sous le signe du « RE »

Une introduction en forme de questionnements. C’est une chance de démarrer ces débats avec une prise de recul signée Jean Viard. Il regarde notre pays dans le blanc des yeux depuis plusieurs décennies. A partir d’un certain nombre de clés de lecture, il témoigne de son évolution, de sa transformation. Quel regard porte-t-il sur la nécessité impérieuse de transition et de transformation profonde de nos habitudes, de nos rythmes, de nos rites de consommation ? Que retirer de ces années d’accélération soudaines et subites ?

La régénération pour bien comprendre ReFashion

En boucle fermée ou en boucle ouverte, le chantier du recyclage est colossal. Mais il ne faudrait pas que la taille du mur fasse trop d’ombres à toutes ces initiatives qui sont engagées un peu partout sur le territoire. Et puis il est possible aussi de regarder par-dessus le mur, pour voir ce que font les voisins, les autres filières… Toute la matinée, nous sommes allés dans le vif du sujet de la régénération : quel fonctionnement, quelles transformations, quels processus à mettre en route, quelles opportunités et impacts sur l’économie notamment dans un cadre de sobriété énergétique…

L’essentiel : la production

La session qui s’ouvre doit nous montrer qu’un modèle peut se casser, qu’un bilan peut se voir autrement, qu’une nouvelle règle peut être une opportunité à saisir. Le monde est en changement, il avance, vite, l’adaptation est la clé.  

Tous et toutes responsables : la consommation

Il y a des messages que l’on croit entendre tous les jours, limite du rabâchage. Et puis finalement force est de constater qu’ils ne sont audibles que par des petits cercles. « Nous sommes tous acteurs de notre consommation » / « notre porte monnaie peut changer le monde »…

Nous sommes les rois et les reines du « oui mais »… Nous avons un impact environnemental important quand nous achetons des vêtements… « oui mais pourquoi m’en propose t-on toute l’année, à ce prix, neuf ? ». La force de la petite histoire qu’on se raconte… ce « oui mais »…

Nous avons un impact sociétal, humain, colossal quand nous jetons nos fringues une fois que nous devons passer à la taille au-dessus à force de céder à toutes ces tentations à l’heure du goûter…  « oui mais c’est à l’Etat de légiférer, à l’Europe de réglementer… »

Et si le consommateur était aux commandes de sa consommation ? Nous allons parler de ce mot sacré de « consommation ». S’il n’y en a plus, rien ne va plus ; s’il y en a trop rien ne va plus…

Nous avons besoin de repenser notre rapport à la consommation. 

Plusieurs fois aujourd’hui la notion de récit a été dite. Nous avons dit à plusieurs reprises que nous étions tous des acteurs de la bonne marche de notre société. Que nous étions interdépendants et tous reliés… dans une grande chaine de la consommation qui va de l’acheteur régulier à l’habitant de ces villages du Ghana, témoins de notre insouciance.

Nous avons parlé de conscience aussi. Jusqu’à quel point nous accommodons-nous de nos petits « oui mais », nos petits arrangements avec notre conscience. Jusqu’à quel point faisons-nous des choix conscients ?

Et vous ?

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